Les arbres, la renaissance
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On manque un peu de soleil cet hiver alors je nous ai peint de la chaleur et des bourgeons. C’est drôle, à peu près au même moment l’année passé, j’avais fait une toile d’été. C’est signe d’essoufflement de cet interminable mois de janvier, je pense…C’est fou comme j’ai eu peur de ne pas y arriver, cette fois. Entre deux rhumes et une blessure au bras qui m’a empêché de faire mon métier, il y a eu cette pause angoissante mais nécessaire, à la guérison du corps.Chaque jour, j’allais donc travailler un tronc. Des bourgeons. Quelques branches, ici et là. Un mélange de fatigue et d’espoir. Sur une aussi grande surface, avancer à pas de tortue donne le vertige.Mais j’y suis quand même arrivé, à ce printemps. C'était juste un peu plus long que d’habitude. Combien de temps Mel, faire une grande toile comme ça? Bonne question. 75? 100 heures? Je ne sais plus. Ça ne se compte pas vraiment en heure, le bonheur.Amenez-en des tempêtes, j’ai le coeur au chaud.



